INCROYABLES COMESTIBLES : En transformant l’espace public de leur ville en jardins potagers, des citoyens créent un nouvel art de vivre par le partage et la découverte. En 2008 Tormorden (nord de l’Angleterre, 14 000 habitants), subit la crise après le sinistre de ses industries dans les années 70. Parce que les légumes et les fruits frais sont peu accessibles aux chômeurs, des citoyens décident d’en planter en bordure de trottoirs et lancent le mouvement des Incredible Edible ( Incroyables comestibles)en référence aux lieux improbables (jardins publics, gazons de l’hôpital, devant le poste de police, cours de récréation…) où sont plantés blettes, rhubarbes et autres arbres fruitiers mis à la disposition des habitants. « Avec la crise économique et les scandales sanitaires de l’agro-industrie, il ne s’agit pas d’un effet de mode mais d’un changement de modèle, qui consiste à redonner du sens et de la solidarité à une société individualiste, de compétition, qui génère l’exclusion des plus fragiles par la concentration des richesses. Les incroyables comestibles sont un catalyseur de reconnexion avec la terre nourricière ainsi qu’un formidable outil pédagogique. »
Chiffres clés : Il existe environ 250 communautés Incredible Edible à travers le monde. Le mouvement est présent en Europe, au Canada, aux Etats-Unis, en Amérique du sud mais aussi dans l'entre deux mers, à Moulon exactement ...cliquer sur le lien suivant : https://sites.google.com/site/tanypublic/incredible-edible
Chiffres clés : Il existe environ 250 communautés Incredible Edible à travers le monde. Le mouvement est présent en Europe, au Canada, aux Etats-Unis, en Amérique du sud mais aussi dans l'entre deux mers, à Moulon exactement ...cliquer sur le lien suivant : https://sites.google.com/site/tanypublic/incredible-edible
Le Journal de bord tenu par Christian :
6Mai 2018 : Bonsoir
Emmanuelle m’avait proposé de partagé un temps au jardin mais j’ai eu une fin de semaine trop chargée et je serai en Camargue la semaine qui arrive donc ça n’a pas été possible. J’y suis pourtant allé deux fois mais entre deux choses et de manière imprévue.
Je voulais planter les pommes de terre, ce fut vendredi (photo E2), et tondre, samedi, (photo E5). En effet il est plus facile d’accueillir les enfants quand le jardin est tondu. De plus les chardons vont moins grainer. Le travail de Philippe m’a encouragé à continuer à la tondeuse et c’est plus simple si c’est fait régulièrement.
Quand on arrive les herbes sont hautes, c’est sauvage et c’est bien ainsi (photo E7). Puis on prend « le petit chemin » qui amène au jardin (photo E0). Je donne ces précisions pour inviter les enseignants à renouveler l’expérience des semis que l’on va ensuite repiquer au jardin. Pilar pourra offrir des graines et si elle n’en a pas assez je lui en donnerai. Même s’il n’y a pas de semis, nous trouverons des plants à repiquer. SURTOUT n’en achetez pas. Notre démarche politique consiste à utiliser sa propre semence. Fred avait bien compris l’importance de faire des choses avec les enfants pour sensibiliser les parents. Et Nelly avait superbement joué le jeu en partageant les citrouilles en septembre.
Emmanuelle m’avait proposé de partagé un temps au jardin mais j’ai eu une fin de semaine trop chargée et je serai en Camargue la semaine qui arrive donc ça n’a pas été possible. J’y suis pourtant allé deux fois mais entre deux choses et de manière imprévue.
Je voulais planter les pommes de terre, ce fut vendredi (photo E2), et tondre, samedi, (photo E5). En effet il est plus facile d’accueillir les enfants quand le jardin est tondu. De plus les chardons vont moins grainer. Le travail de Philippe m’a encouragé à continuer à la tondeuse et c’est plus simple si c’est fait régulièrement.
Quand on arrive les herbes sont hautes, c’est sauvage et c’est bien ainsi (photo E7). Puis on prend « le petit chemin » qui amène au jardin (photo E0). Je donne ces précisions pour inviter les enseignants à renouveler l’expérience des semis que l’on va ensuite repiquer au jardin. Pilar pourra offrir des graines et si elle n’en a pas assez je lui en donnerai. Même s’il n’y a pas de semis, nous trouverons des plants à repiquer. SURTOUT n’en achetez pas. Notre démarche politique consiste à utiliser sa propre semence. Fred avait bien compris l’importance de faire des choses avec les enfants pour sensibiliser les parents. Et Nelly avait superbement joué le jeu en partageant les citrouilles en septembre.
1er Mai 2018 : Bonsoir, Samedi Sandrine et Sylvain sont venus au jardin avec des bacs en bois. Beau cadeau. Il y a trois nouveaux bacs pour poser l’herbe de tonte. Jacqueline, une copine avec laquelle j’ai travaillé il y a vingt ans, est venue faire un tour au jardin. Son mari va peut-être venir nous aider. J’ai désherbé comme prévu et aujourd’hui j’ai continué mon travail car il y avait du boulot. J’ai semé des tournesols, du maïs, un peu de sorgho, quelques haricots grimpants mais je n’ai toujours pas eu le temps de planter les pommes de terre. Par contre j’ai eu le plaisir de constater qu’il y a plus de mûriers et de pieds de bignones que prévu. J’ai travaillé avec Christelle qui est passée dans l’après-midi et avant j’avais eu le plaisir d’échanger ave, c Yann, un pécheur de St Quentin de Baron. Il a découvert avec plaisir notre jardin. Il est parti avec quelques plants (salade, bourrache, menthe) et il m’a dit qu’il amènerait des plants de citrouilles. C’est bien de sentir la vie au jardin ! Bonne soirée Comme prévu, j’ai passé la journée au jardin, seul le matin, avec Gaëtan l’après-midi. Nous avons bien travaillé. Nous avons préparé les « planches », rondes ou ovales, car ce sont les anciens trous. J’ai repiqué de nombreux pieds de tomates et de citrouilles ainsi que des surprises… Vous pouvez planter (ou nous donner) des œillets d’Inde, (près des tomates), des courgettes ; des aubergines. Ce sont des légumes qui se prêtent bien au partage et qui ne demandent pas un gros entretien. On pourrait aussi mettre du basilic près des tomates. Vendredi je voulais vous parler des belles rencontres, nos voisins agriculteurs, et un couple de personnes du village, mais j’ai été perturbé par des problèmes informatiques ! Le couple est passé sous les conseils de Renaud Chalengeas pour se débarrasser de déchets verts. Eric et Murielle étaient intéressés par notre manière de cultiver. C’était amusant car Frédéric, notre voisin parlait des rumeurs du village : ce n’est pas un jardin, c’est le bordel. C’est vrai que ce n’est pas « propre » et bien aligné mais Eric et Murielle ont pu constater que c’était facile à travailler. Et le principe de la résilience face aux crises leur a parlé.A ce propos, Pascal, un des animateurs de la transition a fait passer un texte intéressant de Pablo Servigne, l’auteur du livre « Nourrir l’Europe en temps de crise » qui est à l’origine de ce jardin. Si vous le voulez, demandez le moi. Christian |
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